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L’atelier de métallerie s’est doté en trois décennies de machines performantes et sophistiquées. Elles nécessitent un entretien plus exigeant que les générations précédentes. Le SAV des fournisseurs arrive-t-il à suivre ? Métal Flash lance une enquête.

Retournons trente ans en arrière. Les machines à commande numérique commençaient à peine à faire leur apparition dans les ateliers des métalliers. Idem pour les logiciels de CAO / DAO. On traçait encore des plans à la main et les plieuses se réglaient à l’œil et avec des cales. La précision était acceptable et la productivité suffisante. On ne parlait pas d’amortissement du parc machines quand celles-ci étaient achetées il y a plus de vingt ans, voire au-delà. Il en reste encore de ces machines dites « increvables », ce sont des poinçonneuses ou des marteaux-pilons, des rouleuses de tôles ou des cisailles… Or, depuis, la donne a changé.

Des investissements considérables

Le process des métalliers a été boosté par le délai et la qualité. Ces deux impératifs sont devenus les clés de la survie pour nombre d’entreprises installées en France. Cela passe nécessairement par des investissements machines considérables. Celles-ci sont plus performantes mais aussi plus sensibles à la panne que les anciennes générations. Qu’en est-il de leur maintenance et de leur réparation, voire de leur mise à niveau et du retrofit ? Que se passe-t-il quand, par exemple, une source laser défectueuse est en attente de remplacement durant des mois ? Quelles sont les attentes des métalliers et comment les fournisseurs peuvent-ils y répondre ? Quel est l’impact sur l’activité des arrêts machines ? Métal Flash lance une enquête en vue d’un dossier à paraître en juillet 2025.

Faites-nous connaître vos expériences dans ce domaine. J-meyer@pyc.fr