
Le point de départ remonte à 2023, avec un premier bilan carbone basé sur les données de 2022. Dans la foulée, l’entreprise dirigée par Christophe Bonhomme, président de l'Union des métalliers, s’inscrit au programme « Act Pas à Pas » de l’Ademe. Il l’accompagne dans l’élaboration d’objectifs de réduction à moyen terme (2025 et 2030) et à long terme (2050). Une démarche saluée en janvier dernier par l’initiative Impacta, qui a décerné à Bonhomme Bâtiment le Diplôme d’Honneur des Constructeurs Bas Carbone. Mais au-delà des indicateurs et des certifications, c’est l’engagement humain qui donne corps à cette ambition. Au second semestre 2025, l’ensemble des collaborateurs a participé à un atelier « Fresque du Climat », basé sur les données du Giec. L’exercice, à la fois pédagogique et collectif, a suscité un élan partagé : inscrire l’action de l’entreprise dans une dynamique de transformation durable, vécue autant comme une mission professionnelle que comme un projet commun.
Redonner du sens à l'acte de bâtir
Le rapport détaille également plusieurs actions concrètes : la pose de 3 500 m² de panneaux photovoltaïques sur la toiture du site, le tri et le recyclage systématiques des déchets de chantier, la réduction progressive de la consommation énergétique des bureaux, le verdissement de la flotte automobile et une orientation renforcée vers le réemploi, en partenariat avec le CTICM (Centre Technique Industriel de la Construction Métallique). La dimension sociale n’est pas oubliée : formations internes, actions en faveur du bien-être au travail et soutien au tissu culturel, sportif et associatif local viennent compléter cette stratégie. Pour Bonhomme Bâtiment, la RSE ne se limite pas à un slogan. Elle s’affirme comme un choix de fond : redonner sens au métier de bâtisseur, en conciliant performance, transmission et durabilité. Une manière de montrer que construire, demain, pourrait être autant affaire de savoirs partagés que de murs érigés.