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Dans les films pour ados les morts-vivants se repèrent de loin. Mais dans la réalité économique, comment faire pour détecter une entreprise qui survit seulement grâce aux aides publiques ?

2020 aura été globalement favorable aux entreprises de métallerie. Comparée à d’autres secteurs d’activité, hors bâtiment, la situation a été tenable. Certes, le premier confinement a été violent et l’activité perdue n’a pas pu être rattrapée. Mais, la demande était là et nombre de clients en ont profité pour lancer des travaux qui ont profité au second œuvre. Pour 2021 en revanche, c’est le brouillard. Les vaccins suffiront-ils à relancer la machine ? L’État continuera-t-il à soutenir des pans entiers de l’économie ? Pour l’heure, et au vu de la « générosité » des banques centrales, la mise sous perfusion paraît sans limites. Or, un des effets de ce soutient est l’apparition d’une nouvelle catégorie d’entreprises : les zombies.

Incapables de rembourser

Des cas de « morts-vivants » incapables de rembourser leur prêt garanti par l’État. Dans les films pour ados ou dans les jeux vidéo, les zombies se repèrent à leur démarche désaxée et leur air hagard. Pas certain que l’on puisse repérer facilement une entreprise « zombie ». Cela peut être un client, un fournisseur ou un confrère. Comme dans une pandémie, il est préférable d’éviter d’être « contaminé » et de garder ses distances. Dans la fiction, la question se traite à la chevrotine, dans l’économie, pour ramener à la vie les entreprises, il n’y a qu’une seule voie durable : le travail. À l’État de lancer des programmes de construction ambitieux. Les besoins sont immenses et l'immense majorité des citoyens comme des entreprises ne demandent que ça.