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Le verre est un poids lourd dans l’optique d’une « décarbonation » de l’acte de construire. Pour autant des initiatives « réalistes » voient le jour. À l’image de cette innovation chez Pilkington.

Mirai, un verre moins carboné arrive sur le marché

La décarbonation est devenue en quelques mois le maître mot de tout lancement de produit industriel. Le secteur du bâtiment n’y échappe pas évidemment. La démarche peut même servir à faire le buzz… C’est ainsi qu’un géant européen du verre annonçait en 2022 la sortie d’un verre « zéro carbone, réalisé à 100 % avec du verre recyclé et produit à 100 % avec des énergies renouvelables ». Or, un peu de bon sens permet de se rendre rapidement que les quantités de calcin, ces débris de verre issus entre autres du recyclage, devraient être considérables pour imaginer alimenter durablement une ligne de float. Le verrier Pilkington a semble-t-il retenu la leçon en annonçant le lancement de Mirai qui veut dire « future » en japonais.

Moitié moins de carbone

De quoi s’agit-il ? C’est un verre bas carbone et non « zéro carbone ». La filiale du groupe japonais NSG propose un float ayant « 50 % de carbone incorporé en moins ». Et cela « sans différence de performance, de qualité et d’esthétique ». Ce sont des carburants « alternatifs », une part plus importante de verre recyclé et des sources d’énergie verte qui font la particularité de Mirai. Cette solution est disponible dans différentes épaisseurs avec ou sans couche faiblement émissive. En 2022, la politique du groupe a décidé de réduire ses émissions de CO2 de 30 % d’ici 2030 comparées aux données de 2018. L’objectif est d’atteindre « la neutralité carbone en d’ici 2050 », lit-on dans le communiqué.

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