Soudage laser, l’idée lumineuse ?
Et la lumière fut… Le soudage laser manuel pourrait-il devenir la solution miraculeuse pour les métalleries ? Cette technologie qui consiste à envoyer des quantités astronomiques de photons sur un point extrêmement précis cumule en effet une série d’avantages capables de convaincre plus d’un dirigeant d’entreprise. Le soudage laser qui est utilisé depuis des décennies dans l’aéronautique et l’automobile, permet de souder des tôles plus ou moins fines quasiment sans échauffement (donc sans déformation), sans grattons à supprimer ni de cordons à meuler, sans coloration des Inox, avec une grande vitesse et sans nécessiter une longue formation technique. Face à la pénurie de soudeurs qualifiés ce dernier point est à lui seul une raison de s’y intéresser. De plus, la consommation d’électricité et de gaz de protection serait 20 à 30 % plus faible que sur un poste équivalent en semi-automatique ou en TIG. Enfin, et c’est ce qui a fait son succès dans l’industrie, il est possible de souder entre eux des métaux non-soudable à l’arc : laiton et acier, laiton et Inox, cuivre et acier…
Protéger les yeux
L’arrivée sur le marché d’appareils de plus faible puissance (autour de 1 600 W en monophasé) et donc à un coût d’acquisition nettement plus compétitif que les installations industrielles généralement robotisées, ouvre de réelles possibilités pour les PME de la chaudronnerie, de la mécanique comme de la métallerie. Reste la sécurité. Il faut en effet veiller à protéger les yeux et à travailler dans un espace cloisonné afin de protéger les autres personnes de l’atelier. Le risque de lésions définitives est considérable, mais les moyens de protection à mettre en œuvre n’ont rien d’insurmontable. Parmi les applications les plus probables en métallerie figure la fabrication de menuiseries acier. C’est net et sans bavures… L’entreprise Duval Métalu au Mans (72) dirigée par Grégory Peyramayou en fait l’expérience depuis plus d’un an. Il va sans dire que Métal Flash suivra de près l’évolution de cette technologie chez les métalliers…
