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Les exigences de rentabilité des processus manuels ne cessent d’augmenter – L’ajustement de quelques paramètres d’application seulement permet de constituer des réserves de productivité inexploitées lors de l’utilisation de fraises sur tige en carbure.

Plus de productivité grâce à la prévention des erreurs

« Dans l’usinage des métaux, certaines étapes doivent encore être réalisées de manière manuelle », explique Thomas Plömacher, chef de produit chez Pferd Werkzeuge. Il ne s’agit pas seulement d’obtenir une exécution parfaite, mais aussi de rendre ces opérations aussi économiques que possible. « On commet souvent des erreurs évitables », prévient le spécialiste des fraises sur tige en carbure, « des erreurs qui rendent la rentabilité impossible dès le départ. L’utilisation productive des fraises sur tige en carbure ne dépend que de quelques critères, peu nombreux, mais qui doivent être bien coordonnés. »

Il y a d’abord le choix du bon outil : « Il ne doit pas seulement être adapté à une utilisation sur le matériau à usiner, il doit également correspondre à l’exigence d’usinage en termes de forme. » De même, il a besoin d’un entraînement adapté en termes de conception et de performances. Enfin, les paramètres de fonctionnement, tels que la vitesse, la pression de contact et la vitesse de fonctionnement, doivent être adaptés à l’application. Dans la pratique, des erreurs sont souvent commises et elles peuvent facilement éviter.

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Denture croisée conventionnelle comparée à la denture Allround de Pferd - jusqu’à 30 % de performance en plus.

Pas seulement la denture croisée

À partir d’une des applications courantes des fraises sur tige en carbure, le technicien explique ces « pièges » : « Prenons l’exemple d’un travail consistant à usiner de l’acier avec, pour un enlèvement de matière important, un bon état de surface et des coûts de fabrication faibles. Habituellement, on choisit pour cette tache des fraises sur tige à denture croisée classiques, bien qu’il existe des types de dentures optimisés pour ce matériau. Si la progression de l’usinage n’est pas satisfaisante, la vitesse est simplement augmentée. Le résultat est généralement que l’enlèvement de matière n’augmente pas, mais que la charge thermique agissant sur l’outil et la pièce grandit, que les étincelles volent et qu’à un moment donné, la fraise sur tige est ruinée. » Cela ne se serait pas produit si l’on avait choisi une fraise sur tige haute performance. Selon Thomas Plömacher, « ces outils ont des dentures de géométrie différente, conçues pour un enlèvement de matière plus important et elles peuvent également être utilisées à des vitesses supérieures d’environ 25 %. »

Parmi les fraises sur tige haute performance, explique-t-il, il y a non seulement les dentures spécifiques aux matériaux très haute performance, mais aussi les fraises Allround haute performance qui peuvent être utilisées à des fins universelles. « Je dispose alors d’une denture utilisable indifféremment sur les matériaux les plus importants, mais dont la puissance est similaire à celle d’une fraise haute performance spécifique à un matériau. »

Une comparaison avec les fraises sur tige en carbure à denture croisée conventionnelles montre que l’on peut obtenir un enlèvement de matière jusqu’à 30 % supérieur lorsqu’elles sont utilisées sur l’acier, « également parce que la fraise peut être exploitée à une vitesse nettement plus élevée, ce qui apporte également plus de stabilité et de confort ».

Et Thomas Plömacher de conclure : « Lorsque vous choisissez un outil, veillez à ne pas privilégier n’importe quelle fraise qui peut effectivement être utilisée sur le matériau à usiner, mais plutôt celle qui est idéalement adaptée et qui a été spécifiquement conçue à cet effet. Et assurez-vous qu’elle convient aux paramètres d’utilisation et correspond à l’application. »