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La conférence de presse du président de la FFB, le 15 décembre, a présenté les chiffres d’un premier bilan de 2020. La pandémie a logiquement affecté le bâtiment. Et 2021 reste dans le doute.

La chute du PIB serait de 9% en France en 2020 des suites de la crise sanitaire. Le bâtiment en a logiquement ressenti les effets. Lors de la conférence de presse d’Olivier Salleron, président de la FFB, le 15 décembre, il a été annoncé une chute de 15% dans le BTP avec un impact encore limité sur l’appareil de production. Le résultat est moins mauvais que prévu et cela grâce au mesures gouvernementales telles que le PGE et l’activité partielle. L’emploi salarié dans les entreprises n’a pas été durement affecté, les 10 000 postes en moins concernent avant tout l’intérim. Olivier Salleron a aussi rappelé la « dégringolade dans la construction neuve : -22% dans le logement et 23% dans le non résidentiel ». L’amélioration-entretien est, à nouveau, le créneau qui maintien l’activité dans le BTP avec un repli de « seulement » 9%. Qu’en sera-t-il pour 2021 ? La FFB prévoit une reprise en « demi-teinte » avec un rebond de l’activité de l’ordre de 11% qui restera insuffisant pour compenser la chute en 2020. L’incertitude est donc globalement de mise à cause en particulier du repli dans la construction neuve mais aussi de l’entrée en vigueur de la RE 2020 et d’autres normes qui vont peser sur le coût (au moins 8%) de la construction.