Le 12 septembre dernier, Fronius France a ouvert les portes de son site de Roissy-en-France (95) aux étudiants de l’Institut de Soudure de Villepinte (niveau IWE - International Welding Engineer) pour une journée riche en découvertes technologiques. Cet événement s’inscrit dans une démarche continue de Fronius pour promouvoir et soutenir le métier de soudeur, un secteur crucial, aujourd’hui confronté à une pénurie de main-d’œuvre qualifiée en France. Les étudiants présents ont eu l’occasion de se familiariser avec le matériel proposé par l'industriel autrichien, notamment dans le domaine du soudage manuel, la cobotique et la robotique.
Une pénurie chronique de soudeurs
Selon les estimations, il manquerait actuellement en France entre 5 000 et 7 000 soudeurs (source : étude de l'Observatoire paritaire de la métallurgie et de l'Opco 2i). Le secteur est donc en crise. Cette pénurie représente un défi majeur pour de nombreuses industries mais aussi dans le bâtiment et plus particulièrement la métallerie et la construction métallique. La pénurie de professionnels qualifiés met en péril la réalisation de nombreux projets industriels et artisanaux. "Nous sommes conscients des enjeux auxquels fait face l’industrie du soudage." explique Jean-Marc Scolari, directeur général de Fronius France et représentant du groupe soudage au sein de l’organisation Evolis. "C’est pourquoi nous nous engageons à soutenir la formation des futurs professionnels. Les soudeurs de demain jouent un rôle essentiel dans la continuité et l’innovation des secteurs industriels. Organiser cette journée avec les étudiants de l’Institut de Soudure est une manière de contribuer à la réduction de la pénurie en leur transmettant des connaissances et en leur partageant les dernières avancées technologiques."
Investissement en R & D
En investissant de façon conséquente en R & D pour les nouvelles technologies et en collaborant étroitement avec les organismes de formation, Fronius entend répondre à cette problématique. En effet, ces métiers ont fortement évolué, nécessitant désormais une maîtrise des nouvelles technologies telles que la robotisation et la cobotique, tout en conservant des compétences artisanales de haut niveau. "Former ces jeunes aux outils et techniques de demain, c’est garantir à l’industrie un vivier de talents capables de répondre aux défis de demain", ajoute Jean-Marc Scolari. Lors de cette journée, l’accent a particulièrement été mis sur la technologie Twin, qui se distingue par ses vitesses de soudage élevées et continues, une pénétration fiable et une capacité de fusion atteignant 25 kg/h, des atouts majeurs pour les secteurs industriels à forte demande de production.