C’est une révolution dont nous ne mesurons pas les conséquences. En cela rien de nouveau. L’intelligence artificielle est déjà installée depuis des années dans le fonctionnement de nos systèmes économiques et financiers. Or, aujourd’hui nous assistons à la montée en puissance de l’IA générative. Celle capable de produire du contenu, des synthèses, des histoires, des vidéos, des clonages de voix… Ça change tout. Du coup, le journaliste que je suis réfléchi à une possible reconversion. Car la machine est imbattable sur le terrain de la vitesse de production. Alors, plutôt que de changer de métier, j’ai testé. Premier essai : « écris-moi un article sur le soudage manuel laser ». Les grandes lignes y sont, mais ça n’est pas convaincant. Deuxième essai : « quelles sont les innovations dans l’éclairage ? ». Suis stupéfait, mais je n’y connais rien en éclairage. Donc méfiance. Alors je reprends ma vieille habitude qui consiste à parler avec ceux qui font, ceux qui savent. Et là, la lumière fut ! Tout s’éclaircit. L’article est à paraître dans le prochain Métal Flash. L’IA aussi puissante soit-elle, ne trouvera pas la TPE des Pyrénées-Orientales qui a justement changé son éclairage pour une solution plus économe et efficace. Mon métier restera artisanal. Nous nous servirons de l’IA pour défricher, avoir un aperçu rapide mais jamais pour publier in extenso le contenu fournit par ces algorithmes. Nous continuerons à dénicher, à explorer et à écouter les métalliers de France où qu’ils soient. C’est notre raison d’être.