Le fabricant de peinture Axalta a invité les professionnels de son réseau Star Coater à assister à une journée dédiée à l’anticorrosion. Le cadre a été le stade de l’OL.

Rencontres anticorrosion à Lyon

Une centaine de professionnels de la peinture, principalement des applicateurs, s’est donné rendez-vous le 7 avril au Groupama Stadium dans la région lyonnaise sur invitation d’Axalta et de son réseau Star Coater. L’idée était de faire le point sur les peintures (poudre et liquide) en matière d’anticorrosion, notamment la gamme des primaires Alesta ZeroZinc. En plus des exposés, les participants ont pu rencontrer une dizaine de fournisseurs exposants dans la salle des conférences du stade de l’OL. Un des exposés était consacré aux peintures thermoplastiques appliquées à la flamme. Susanna Giovannini de la société Ibix a présenté les atouts de cette technique qui permet à l’aide d’une bouteille de gaz propane, d’une charge en poudre, d’un compresseur à air et d’un pistolet spécial d’effectuer une peinture thermolaquée directement sur site.

Thermolaquage sur site

Par exemple, lors de la rénovation d’un garde-corps sur un pont. Le métal décapé est repeint directement avec ce pistolet qui fait donc aussi office de chalumeau. Outre le fait que l’on puisse peindre sans démonter l’ouvrage, un des atouts est qu’il n’y a pas de perte matière. Lors de cette journée il a également intéressant d’apprendre par Dominique Badoil, responsable technique chez Axalta France que l’aluminium peut contenir plus ou moins de particules de cuivre. « Les industriels de la fonderie utilisent des alliages d’aluminium avec jusqu’à 3 % de cuivre. Le cuivre facilite l’usinage du métal mais génère un risque de corrosion même si le traitement de peinture est réalisé dans les règles de l’art », explique-t-il. Ça peut devenir un souci délicat à régler dans le cas d’un ouvrage aluminium posé en bord de mer, par exemple. Un prélèvement et une analyse s’imposent alors pour définir les responsabilités.