« Étant le Coordonnateur de Sécurité et Protection de la Santé il me semble devoir préciser ici : Je ne peux légalement aller contre une décision prise au niveau National. Hors les chantiers en état de « Danger grave et imminent », c’est-à-dire, présentant un danger réel et sérieux pour les habitants comme un effondrement de la structure, un risque d’intoxication… etc. La règle de confinement s’applique. Par ailleurs, si les chantiers ne sont pas considérés comme les commerces non alimentaires le fait d’avoir une base vie et des w.-c. communs est contraire aux consignes de confinement. De plus, il est impératif de nettoyer les bases vie en fermant les chantiers qui seront de véritables boîtes de Pandore à la réouverture. Le virus peut se trouver sur toutes les surfaces. Par ailleurs, les règles de distances ne sont pas forcément applicables sur les chantiers certaines tâches demandent une coopération entraînant une proximité incompatible avec les consignes visant à juguler la propagation du Covid-19.
Ensuite, il est probable que les autorités soient difficiles à convaincre en cas de contrôle routier sur le chemin aller ou retour du chantier de la nature « prioritaire » du déplacement mentionné sur l’attestation cela étant plus ou moins laissé à leur jugement.
Enfin, comme je commence à le constater les personnels des entreprises peuvent sans restriction faire valoir leur droit de retrait.
Merci à tous de faire le maximum pour limiter ce fléau. Et pour ne pas ajouter de complications veiller à ranger et baliser vos stocks et protéger les ouvrages en cours ».
