L’ancien directeur des ventes de Hilti France puis d’Etanco ne s’imagine pas un seul instant assis devant un étang avec une canne à pêche… Celui qui a démarré sa vie active avec un CAP et un BEP de génie civil option « mouleur de béton » a gravi les échelons sur un rythme soutenu. Après un premier emploi en usine pour du béton préfabriqué il devient manœuvre dans les PTT. Il accède rapidement au rang de chef d’équipe puis chef de chantier. Ensuite il entre chez Hilti comme réparateur de pistolets de scellement et se retrouve, vingt ans plus tard, au Comité de direction. Chapeau l’artiste. Mais l’homme est plus à l’aise sur le terrain et au contact des utilisateurs que dans les salles de réunion. Alors qu’il aurait pu attendre confortablement la retraite au sein de la « marque rouge », il quitte Hilti pour Etanco en 2006. « C’était une belle endormie, avec une réputation solide mais sans réseau commercial structuré. J’avais besoin d’un challenge dans une entreprise à taille humaine », dit-il. La qualité humaine c’est ce qui anime ce « fort en gueule enthousiaste ».
« Juguler rigueur technique et convivialité »
Il apprécie justement les professionnels du métal pour leur capacité à « juguler rigueur technique et convivialité ». Chez Etanco, spécialiste de la fixation dans le bâtiment, il a été de ceux qui ont placé l’entreprise au rang d’acteur incontournable. Le chiffre d’affaires est passé en dix ans de 45 à 115 millions d’euros… Quels sont ses projets désormais ? « J’ai pris des fonctions dans l’équipe municipale de ma commune de Veigné près de Tours (37) », explique-t-il. D’autres projets trottent dans sa tête. Dans le domaine des fixations de menuiseries, par exemple. Il ne serait pas surprenant de recroiser sous peu Éric Archambault auprès des métalliers. Il avait su orchestrer deux superbes guides techniques de l’Union des métalliers sur la fixation et le chevillage. Sans doute proposera-t-il quelque chose bientôt sur les techniques d’attaches et de liaison entre le bâti et l’ouvrage métallique. Il est décidément un homme de liens…