© 123 RF
Un jeune qui regarde son portable d’une main alors qu’avec l’autre il manipule une perceuse à colonne… C’est devenu le casse-tête des dirigeants métalliers. Métal Flash lance une enquête. Faites-nous connaître vos témoignages.

C’est un fléau qui touche toutes les entreprises, tous secteurs confondus : l’addiction des salariés à leurs smartphones. La peur de manquer une « info », l’attention qui est captée par le moindre signal de l’appareil, le réflexe conditionné de consulter l’écran même sans signal… ces comportements génèrent nécessairement une perte d’attention et de concentration. À la clé, et vu sous l’angle de l’employeur, il y a là un risque de perte de productivité. Dans les métalleries, et plus exactement dans les ateliers et sur les chantiers, ce phénomène engendre un risque supplémentaire d’accident. Donc que faire ?

La loi interdit d’interdire…

La loi (Code du travail art. L1121-1) s’est penchée sur le sujet. De fait, l’employeur ne peut pas interdire totalement l’usage du téléphone personnel sur le lieu de travail. Comment les métalliers traitent-ils la question ? Avec la difficulté de trouver du personnel qualifié, les chefs d’entreprise hésitent à fixer un cadre trop sévère… Peut-on toutefois imaginer interdire l’usage du portable devant une machine ou sur un chantier ?

Chers métalliers, votre avis nous intéresse. Métal Flash prépare un dossier sur l’accueil des jeunes et cette question du smartphone au travail en sera un des chapitres. Envoyez-nous vos témoignages ! j-meyer@pyc.fr