L’univers du métal est truffé de compétences et de caractères divers. Thierry Camus a démarré dans la ferronnerie mais son parcours a été traversé par de multiples expériences. Aujourd’hui il cherche à prendre ancrage dans la métallerie.

Thierry Camus, profil atypique ?

À 14 ans ses parents l’ont inscrit chez les Compagnons du devoir en Ferronnerie d’art. « C’est à peu près la seule bonne idée qu’a eu mon père en termes d’éducation », lâche Thierry Camus, 60 ans. Or, dans sa vie, cet homme à l’œil pétillant et à l’âme joyeuse, a connu des dizaines de métiers. Un temps ouvrier à l’usine Kodak de Sevran il y prend goût à l’image. Assez naturellement il devient photoreporter jusqu’à partir sur des terrains de guerre au plus près du sifflement des balles et de la folie humaine. « J’ai croisé l’inhumanité, il m’a fallu revenir vers des domaines plus rassurants », dit-il.

Toutes les qualifications en TIG

Ce sera le soudage qui lui redonnera de la stabilité. Il se forme et passe toutes les qualifications pour le soudage TIG aussi bien sur Inox que l’aluminium. Entre-temps notre homme aura travaillé sur des constructions navales et excellera dans la transformation de motos anciennes, anglaises de préférence. Après avoir bourlingué entre les métiers et les missions, Thierry cherche aujourd’hui à poser son sac et son savoir-faire dans la métallerie. Il a toutefois une prédilection pour « la métallerie créative en lien avec la production artistique ». Ce profil atypique trouvera-t-il du répondant dans la profession ? Son portrait dans le prochain numéro de Métal Flash.