Nous apprenons par les réseaux sociaux que « le premier pont français imprimé 3D » sera livré à l’occasion des JO de 2024 à Aubervilliers (93). Cet ouvrage de 40 m de long et 5 m de large est assimilable à une passerelle. Elle sera le fruit d’une collaboration entre les entreprises Freyssinet, XtreeE, Lavigne & Chéron Architectes, Quadric et LafargeHolcim. Ce groupement annonce qu’avec la technique de l’impression 3D il sera possible « d’économiser les matériaux et de réduire de 60% les quantités de béton ». Le coffrage disparaît et des formes plus complexes sont envisageables. Selon Le Moniteur qui a contacté Freyssinnet, le projet entrerait dans une « phase de développement de 15 mois pour affiner les hypothèses ».
Projet de 26 mois
La deuxième phase « durera 26 mois entre octobre 2021 et décembre 2023 ». Les acteurs du béton y voient une « avancée majeure pour repousser les limites du béton ». Ce sera une première mondiale pour du béton structurel. L’inauguration sera aussi l’occasion de découvrir la passerelle sur la Darse du Millénaire non loin de là. Une passerelle à deux cheminements de 180 m de long, construite bien plus rapidement et avec une économie de matière bien plus importante selon une technique éprouvée : la construction métallique…