Qui représentera finalement la France ?
C’est un suspense qui commence à devenir pesant. Les nouvelles modalités de l’organisation des Worldskills stipulent qu’il faille, en plus des épreuves nationales, organiser un « second tour » pour départager le trio de tête dans chacune des disciplines. Récapitulons : du 16 au 17 septembre treize candidats métalliers finalistes de leurs régions respectives se sont « affrontés » à Lyon dans le cadre des épreuves nationales des Worldskills. Julien Abillard (Pays de la Loire) est arrivé en tête avec une confortable avance sur les deux poursuivants Baptiste Girault (Nouvelle Aquitaine) et Jules Cassien (Sud Provence Alpes Côte d’Azur). Dans le règlement précédent, Julien, qui a été solidement entraîné par Tommy Bouchet (Métal 360 à Sèvremoine), aurait été d’office le représentant national.
35 % pour les « softskills »
Cependant, afin d’augmenter les chances de médailles françaises au niveau international, il a été décidé d’organiser une série d’épreuves complémentaires avec exercices techniques et tests psychologiques, les fameuses "softskills". Ces dernières comprennent le mental et la résistance au stress, la condition physique et le niveau d’anglais (lecture d’une nomenclature en anglais). Cette deuxième partie s’est déroulée fin octobre au Centre d’Excellence des Compagnons du devoir à Marseille. William Lassalzede, préparateur technique et mental des métalliers, annonce qu’il faudra attendre la fin du mois de novembre pour savoir qui sera le candidat de la France en métallerie. « Nos critères sont 45 % du résultat des finales nationales, 20 % des exercices techniques réalisés au centre d’Excellence de Marseille et 35 % des softskills que nous analysons au cours de ces semaines de départage ». Il va sans dire que Métal Flash reste à l’affût de l’annonce du résultat final… Quel suspens !