Cheyere : l’histoire d’une reprise
Des reprises d’entreprises il y en a des centaines tous les ans dans la métallerie. Parfois leur histoire est classique, d’autres fois elle est plus atypique. Celle de la métallerie Cheyere à Château Porcien dans les Ardennes se place plutôt dans la deuxième catégorie. Créée dans les années soixante par un Monsieur Cheyere, cette métallerie d’une dizaine de salariés avait été cédée à un des salariés de l'atelier. Ce dernier avait gravi tous les échelons de l’entreprise avant d’en devenir le dirigeant entre 40 et 50 ans. Or, on a beau être un métallier aguerri, on peut ne pas être à l’aise dans ce rôle de patron. Par le biais d’un expert-comptable bien inspiré, il est mis en relation avec Benoît Ecrepont qui, il y a dix ans, était justement à la recherche d’une entreprise à reprendre.
Du « phyto au métallo »
Cet ingénieur en agriculture tropicale (Istom) qui a sillonné le monde pour le compte de groupes de la chimie phytosanitaire, n’avait aucune idée de l’activité de Cheyere et de l'univers de la métallerie. Les deux hommes s’entendent bien et le cédant accepte de rester six ans en accompagnement du repreneur. Entre-temps, Benoît Ecrepont s’entourera de jeunes professionnels à l’image d’Éric Ledru dessinateur et Aurélien Hugon, compagnon métallier et conducteur de travaux. L’entreprise est réorganisée, la surface est augmentée, des machines neuves sont achetées et une dizaine de salariés sont recrutés. Une belle histoire en somme. On vous en dit plus dans le prochain numéro de Métal Flash à paraître en juillet.