Sans eux la célébration du saint patron des professionnels du métal par l’Union des métalliers n’aurait pas son caractère solennel. Les jurés de la Confrérie de Saint-Éloi telle qu’elle avait été imaginée il y a soixante ans par le serrurier Louis Boursier, arrivent en tenue d’apparat. Généralement avec un accompagnement musical. L’immense clé est l’accessoire « d’intronisation » du Maréchal du Roy. Ça pourrait prêter à sourire tant leur tenue, soutane et mitre, paraissent anachroniques. Personne ne prend ça à la rigolade pourtant. C’est sérieux et ça marche. Il y a une certaine gravité dans la démarche. Les jurés sont tous d’anciens chefs d’entreprise. Ils se fondent après la cérémonie parmi les convives de la soirée de gala. Nous avons choisi de dévoiler leur identité. De gauche à droite sur la photo lors de la dernière édition à Saumur : Roger Manigand, Mario Pizzone, Christian Rossignol (Maréchal du Roy), Yves Guesdon, (nouveau membre du conseil de l’ordre) et René Courbet (membre de substitution en remplacement de Roger Lucenet qui était souffrant).
Photo : © Gérald Angibaud