© Schaffner L’Union des métalliers réalise tous les quatre ans une étude sectorielle via le cabinet Xerfi. Les résultats de cette étude sont réservés prioritairement aux adhérents de l’organisation professionnelle et aux partenaires. Il nous est toutefois possible de diffuser quelques chiffres clés. À commencer par le chiffre d’affaires estimé de la profession. Sachant que le nombre de métalleries, principalement des structures artisanales de moins de cinq salariés voire des autoentrepreneurs a continué à grimper pour s’élever à 22 0189 entreprises (contre 12 600 en 2003), le chiffre d’affaires s’élève à 10,3 milliards d’euros (contre 5,1 en 2003) hors sous-traitance. Ce chiffre d’affaires est dû à 25 % à des ouvrages de métallerie, 25 % à la menuiserie aluminium, 13 % à la construction métallique et 12,5 % à la menuiserie acier qui continue de progresser.
Un dirigeant sur quatre veut recruter
Plus des trois quarts du CA des métalliers est généré par les marchés privés (dont principalement dans le logement collectif et individuel 28 %). Assez logiquement la part des effectifs continue aussi sa croissance. Les effectifs salariés s’élèvent à 52 700 soit une hausse de 7,5 % par rapport à 2019. À noter que 40 % de ces salariés sont employés dans des TPE. Côté recrutement, plus d’un dirigeant sur quatre envisage d’étoffer son équipe. Sans grande surprise c’est à la production en atelier et pour les poseurs sur chantier que la difficulté de recrutement est la plus élevée.
