Il y avait comme un goût de déjà-vu pour cette dernière édition de Batimat. Le retour à la Porte de Versailles a rappelé de bons souvenirs aux visiteurs comme aux exposants. Du 3 au 6 octobre le climat d’affaires était bon et les mines réjouies.

C’était un ouf de soulagement. Après les périodes de confinement qui ont mis les salons à l’arrêt, il n’était pas possible de retrouver Batimat à Paris Nord Villepinte. Sa gare de RER défraîchie, ses bouchons interminables et son environnement morne ne pouvaient pas relancer la cote d’amour du salon de la construction. Certains exposants se souviennent aussi de l’appréhension que pouvait avoir leur personnel, féminin en particulier, à prendre les transports en commun à des heures tardives dans cette zone au nord de la capitale… Voilà donc que le navire amiral des manifestations du BTP a retrouvé ses vielles marques au parc des Expositions de la Porte de Versailles dans Paris. Un parc rénové et modernisé il y a peu. Même si les transports en commun (particulièrement le tramway) ont encore des progrès à faire, il n’y a pas de comparaison possible avec Villepinte. On est bien dans Paris, à deux pas de ses monuments et de ses brasseries animées. Et de l’animation il y en a eu du 3 au 6 octobre. Pourtant, il a failli en être autrement avec la grève dans les raffineries de pétrole. Elle n’avait pas encore affecté le déplacement des exposants avec leurs stands ni celui des visiteurs de province vers Paris. Ajoutons à cela une météo favorable et nous avions les ingrédients d’une édition réussie et dans un « climat d’affaires positif ».

En chiffres : 1 720 exposants, 45 % de nouveaux exposants, progression de 15 % du nombre total de visiteurs.