Après plus de 20 ans passés chez Canamétal à Niort (79), Nicolas Pouvreau, 55 ans, a répondu positivement à l’appel de Philippe Hostalery. Le directeur général du CTICM lui a proposé de prendre la direction du Département industrie et environnement (DIE) qui vient d’être mis en place à la demande du ministère de l’Industrie. Rappelons que les centres techniques industriels (CTI) ont pour vocation initiale d'être des plateformes de développement et d’études au service des différents secteurs de l’industrie. Le CTICM, créé à l’initiative du SCMF, le syndicat français de la construction métallique, a développé une expertise en études, en formation et en essais techniques autour des solutions métalliques dans la construction. Les CTI sont financés à environ 50 % par l’État via une taxe reversée par les entreprises du secteur (dont les métalliers) ; le reste provenant justement des prestations en études, en formations et en essais de laboratoire.
Se rapprocher du terrain
Ce nouveau département DIE a pour vocation de rendre les CTI « plus opérationnels et plus proches du terrain ». Selon Nicolas Pouvreau, « le CTICM, en plus de son travail de veille et de recherche, devra s’engager concrètement au service des chefs d’ateliers et de chantiers dans les entreprises ». Par exemple, dans le cadre de la norme EN 1090, il s’agira d’apporter des conseils précis aux entreprises mais également une expertise sur la façon d’atteindre les niveaux EXC 1 à EXC 4. L’accompagnement se fera aussi sur le terrain de la REP (responsabilité élargie au producteur) et sur les questions de réemploi des produits issus de la construction métallique ou encore sur l’application de la RE 2020. L’ambition à terme est de créer un « Institut de la construction métallique » qui puisse représenter, au-delà des syndicats professionnels, la filière dans son ensemble auprès des pouvoirs publics et des organismes de normalisation. Un véritable outil de lobbying au service de la construction métallique en somme. « Nous voulons fédérer l’ensemble de la profession autour de ce projet afin d’être encore plus fort et plus responsable », insiste Nicolas Pouvreau.
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