Dorison accueille en nombre les écoliers
Ce n’est jamais une mince affaire d’ouvrir les portes de son entreprise au public. C’est d’autant plus vrai quand il s’agit d’un public de jeunes, mineurs de surcroît. Il faut non seulement préparer les bureaux et l’atelier mais aussi mobiliser les salariés pour qu’ils donnent une bonne image de leur activité. Cela passe par un gros coup de nettoyage et de rangement ainsi qu’une bonne dose de management d’équipe sous le signe du « souriez, ce sont peut-être vos futurs collaborateurs ! ». L’entreprise Dorison a répondu à l’appel du SCMF (Syndicat de la construction métallique de France) qui a lancé l’opération « Découvrir la construction métallique » avec, du 16 au 20 octobre, des portes ouvertes parmi ses adhérents dans toute la France. Julien Dorison, petit-fils du fondateur et actuel dirigeant de l’entreprise de La Ferté Bernard (72), est aussi président des métalliers de la Sarthe. Il a accueilli les 19 et 20 octobre pas moins 88 jeunes dont certains déjà engagés dans les filières usinage et prépa métiers. « C’est une démarche absolument nécessaire pour nous chefs d’entreprise de parler aux jeunes de nos métiers sans en dissimuler les contraintes. Nous montrons et expliquons autant que nous le pouvons le cadre de travail et les outils dont nous disposons pour notre activité. C’est toujours une bonne façon de nous remettre un peu en cause », explique-t-il.
Rapprocher écoles et entreprises
Les élèves du Collège Georges Desnos et Lycée Robert Garnier de La Ferté Bernard, venus en bus jusqu’à l’entreprise ont écouté attentivement Julien Dorison parler avec passion de son métier. Ils ont pu découvrir chaque secteur de l’atelier consacré d'une part à la charpente métallique et de l'autre à la métallerie ainsi que le bureau d’études et ses logiciels de conception 3D. Ils ont eu la chance d'assister au montage à blanc de la future passerelle du centre aquatique de La Ferté Bernard et ses tirants sur poutres sous-tendues. « Il est important que les jeunes fertois découvrent la richesse du tissu local industriel, raconte de son côté Nicolas Diguer, professeur au lycée Robert Garnier. C’est une volonté du lycée et des entreprises de se rapprocher ».