Les membres du club présents à Marseille, de gauche à droite, Christophe Bonhomme, Nicolas Ecale, Pascal Cassien, Benoît Filard, Jean-Claude Ecale, Sébastien Schamber, Jean-Marc Taïeb, Franck Perraud, Guillaume Oswald, Alain Quenel, Didier Lenoir et Antonyn Sorel. Les membres du club présents à Marseille, de gauche à droite, Christophe Bonhomme, Nicolas Ecale, Pascal Cassien, Benoît Filar, Jean-Claude Ecale, Sébastien Schamber, Jean-Marc Taïeb, Franck Perraud, Guillaume Oswald, Alain Quenel, Didier Lenoir et Antonyn Sorel.
À l’occasion d’une conférence de presse qui s’est tenue le 26 avril à Marseille, l’Union des métalliers a présenté le Club de la Métallerie, dont elle est partenaire. Créé pour soutenir financièrement l’équipe de France en métallerie aux Worldskills, ce club a besoin d’adhérents pour exister.

Le Club de la Métallerie cherche métalliers

L’idée est pleine de bon sens. Le Club de la Métallerie est une structure créée il y a trois ans pour permettre de soutenir financièrement l’équipe de France de métallerie aux Worldskills. Cette compétition qui réunit une soixantaine de métiers, des milliers de jeunes et dont la prochaine finale internationale se tiendra du 11 au 14 septembre 2024 à Lyon, ne peut pas se faire sans un minimum de moyens financiers. Aussi, l’Union des métalliers, partenaire de ce club, a choisi de faire des Worldskills le fer de lance de son action de promotion du métier auprès des jeunes. Qui mieux que des champions ultra-motivés pour vanter les atouts de la métallerie ? Le club de la Métallerie est constitué de mécènes, avant tout des métalliers qui sont les premiers concernés, qui ont fait don d'une somme défiscalisée à hauteur de 60 %. Christophe Bonhomme, dirigeant métallier et responsable de la Commission technique de l’Union a fait son calcul sur la base de 2 500 euros versés pour une année de soutien.

« 4 euros par jour ouvré »

« Cela revient à 4 euros par jour ouvré investis par l’entreprise pour soutenir un projet dont elle peut tirer profit à court, moyen et long termes », estime-t-il. En effet, à court terme, le mécène peut communiquer auprès de toutes ses cibles sur le fait qu’il soutient les jeunes et la compétition des Worldskills. « C’est excellent pour la marque employeur et la démarche RSE à laquelle les jeunes diplômés sont particulièrement sensibles », note Didier Lenoir, dirigeant métallier et responsable de la Commission formation de l’Union. À moyen et long termes, un succès français aux Worldskills aurait un effet direct sur les inscriptions de jeunes dans les filières de formation en métallerie. Le bénéfice pour les entreprises est clair : plus de personnel qualifié sur le marché du travail. Christophe Bonhomme se montre très direct sur le sujet : « ça devrait être un devoir pour chaque entrepreneur de devenir membre du club. Ils ne peuvent pas se plaindre du manque de main-d’œuvre et laisser passer une telle opportunité de soutenir les jeunes ». À ce jour et sachant que le club a connu l’interruption du confinement dû à la pandémie, il y a près de cinquante adhérents mécènes. Leur soutien vise à financer la préparation physique, technique et psychologique des deux candidats français (le médaillé d’or national et son suppléant), acheter de la matière première et des équipements techniques (tables à souder par exemple pour le Centre d’entraînement à Marseille). Il va sans dire que l’Union des métalliers qui compte près de 3 400 adhérents, espère au moins doubler, voire tripler, le nombre des adhérents au club d’ici la fin de l’année.

Renseignements : 01 40 55 13 00.