C’est une formidable nouvelle pour la métallerie française. Le candidat tricolore décroche la troisième place sur le podium de l’épreuve internationale des Worldskills qui s'est déroulée à Cleveland aux USA. Une médaille de bronze qui récompense aussi un effort collectif et une solide organisation française.

Le résultat est tombé dans la nuit entre le 21 et le 22 octobre. Le candidat français des Worldskills en métallerie, Guillaume Oswald, a décroché la médaille de bronze. Il est devancé par Seongsu Kim (Corée du Sud), médaille d’or et Zheng-Wei Huang (Taïwan), médaille d’argent. Après Jérémy Jury en 2007 et Lucas Goetschy en 2011, c’est la troisième fois que la métallerie française obtient la médaille de bronze dans cette compétition extrêmement exigeante. En 2019, à Kazan en Russie, le candidat tricolore Francis Perrot-Minnot avait obtenu la médaille d’excellence qui équivaut à une quatrième place.

Une catapulte en acier

Le sujet consistait à réaliser en deux jours une catapulte d'acier en deux modules avec un bras articulé. La nouveauté de cette édition américaine aura été une partie dessin sur ordinateur pour une pièce à faire découper sur la table plasma. Cette médaille récompense un jeune extrêmement doué mais aussi un travail d’équipe qui, pour la première fois, a été soutenu financièrement par le Club de la métallerie. Ce dernier  regroupe des mécènes (majoritairement des entreprises de métallerie) à l’initiative de l’Union des métalliers. L’épreuve 2022 qui s’est déroulée aux USA à Cleveland dans l’usine de l'industriel Lincoln Electric, a vu s’affronter seulement huit pays : Autriche, Corée, Finlande, France, Grande-Bretagne, Japon, Taïwan, Suisse. Un taux de participation dangereusement faible surtout en comparaison avec celui des soudeurs qui étaient représentés par 26 pays et dont l’épreuve s’est tenu sur le même site. L'urgence est d'arriver à motiver d'autres pays à inscrire leurs jeunes métalliers dans cette compétion. Autrement la discipline sera rayée des tablettes...