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La difficulté à trouver une main-d’œuvre qualifiée surtout dans le soudage est propice à investir dans des robots. La métallerie sera-t-elle cliente ?

Est-ce le début d’une nouvelle ère ou est-ce qu’il s’agit d’un phénomène marginal ? Les robots finiront-ils par devenir courants dans les ateliers des métalliers ? Jusqu’à présent la rédaction de Métal Flash n’a que rarement abordé le sujet. Nous avions visité l’entreprise Atole dans l’Hérault. Celle-ci est équipée depuis dix ans d’un robot de pliage ainsi que de deux robots de soudage. Or, ces robots ne travaillent que sur la fabrication de cadres pour boîtiers électriques, des tâches répétitives et peu motivantes pour les compagnons de l’atelier. Nous avions aussi vu l’énorme robot qui soude les IPN chez Canamétal Depuis peu, il y a désormais un robot de soudage à la métallerie Balloy à Caestre (59). L’appareil travaille aussi bien sur les garde-corps que sur les menuiseries acier de l’entreprise dirigée par Guillaume Balloy. Il faut voir la précision et la régularité de travail du robot, c’est impressionnant. Évidemment le robot ne prend pas de pause, n’utilise pas d’EPI et ne nécessite pas d’aspiration des fumées. Il va de soi que nous allons nous pencher bientôt sur le cas Balloy pour en savoir plus. Jan Meyer