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Le baromètre ISM-MAAF 2018 évalue l’implication des entreprises artisanales dans la formation des apprentis. Il présente une stabilisation des inscriptions en première année et une hausse des d’apprentis bacheliers.

Les bacheliers se tournent plus volontiers vers un métier en apprentissage dans l’artisanat. En effet on compte 12 200 apprentis qui sont en apprentissage en entreprise artisanale ayant le bac ou équivalent. Parmi eux, 3 000 sont en CAP, 7 040 sont en études supérieures comme un BTS. En 2016-2017, après une forte baisse de 2012 à 2015 de 13 %, les effectifs se stabilisent avec un nombre total de 73 325 apprentis qui ont démarré un diplôme. Sur 412  280 apprentis scolarisés en France, les entreprises artisanales ont formé et employé 144 270 apprentis. Le secteur de l’artisanat garde sa place de premier employeur d’apprentis en France.

 Il subsiste cependant des disparités sectorielles. Le seul secteur connaissant une hausse est celui de l’alimentation, cette hausse est de 9 % depuis 2012-2013. Une légère hausse est observée dans l’artisanat de fabrication et des services en 2016-2017 soit 2 % et 3 % en plus par rapport à 2015/2016. De plus, beaucoup de spécialités rares n’ont qu’un seul CFA pour toute la France, ce qui crée une difficulté pour attirer des jeunes dans ces métiers. Il existe aussi des disparités régionales avec les inscriptions dans l’apprentissage qui sont fortement à la hausse entre 2015-2016 et 2016-2017, par exemple les Pays de la Loire, la Bretagne et l’Auvergne-Rhône-Alpes.À l’inverse, en l’Occitanie et en Bourgogne-Franche-Comté, l’évolution est négative. Bruno Lacoste, directeur marketing de la MAAF résume la situation ainsi :  « Malgré la baisse globale de l’apprentissage entre 2012 et 2016, certains diplômes ont gagné en attractivité, en particulier dans les secteurs dynamiques de l’alimentation et de certains services. ( …) » Marine Lambotte