C’est sur les bons conseils d’un gammiste acier que nous avons découvert cette PME de métallerie. Basée dans l’Essonne, Sapar connaît une croissance fulgurante.

Sapar, le tandem confiant

C’est un duo étonnant de sérénité et de confiance. Alors que la crise sanitaire peine à s’éteindre et que l’Ukraine s’embrase, les deux jeunes dirigeants de Sapar, Paul Pelloux et Rémy Jappain, se montrent imperturbables. Ils se connaissent depuis le lycée. En 2017 ils décident de créer leur entreprise, ils avaient à peine 25 ans. « Au départ nous avions l’idée de fabriquer du mobilier métallique et des cloisons vitrées en cornière que nous vendions sur le site Le Bon Coin », expliquent-ils. L’idée était bonne et les clients ont été suffisamment nombreux pour justifier d’une montée en puissance.

Doublement du CA

Les deux amis quittent le garage familial et s’installent dans une zone d’activité de Varrenes-Jarcy (91) à une trentaine de kilomètres au sud de Paris. Avant de répondre aux appels d’offres, ils ont été sous-traitants pour des entreprises de gros œuvre et de ravalement. Sapar est particulièrement présent sur deux produits : le garde-corps et les menuiseries acier (dont beaucoup de châssis pare flamme et coupe-feu avec la gamme Forster). Le succès est vite au rendez-vous et les affaires affluent. La période Covid sera même un vrai booster. « Plusieurs entreprises du bâtiment ont réduit leur voilure à ce moment, nous en avons profité pour embaucher ». Résultat : la PME qui compte aujourd’hui une vingtaine de salariés (dont trois apprentis) a doublé son chiffre d’affaires entre 2020 et 2021 pour s’établir à 2,6 millions d’euros. Quelle est la recette de leur croissance et de leur confiance ? La réponse dans le prochain numéro de Métal Flash à paraître au mois de mai.