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Dans l’univers des machines pour le travail des métaux, la nouvelle est d’importance. Vernet-Behringer est désormais filiale à part entière de son principal actionnaire allemand.

Alors qu’elle était actionnaire et partenaire stratégique de Vernet depuis 1996, la société allemande Behringer a acquis 100 % des titres du fabricant de lignes de perçage-sciage basé à Dijon. Vernet-Behringer était déjà étroitement lié à l’industriel allemand plus que centenaire, un acteur majeur dans la production de scies industrielles. « Outre les actions détenues par les Directeurs généraux opérationnels, le seul autre actionnaire de référence (environ 44 %) est, depuis plus de 25 ans, le Groupe Behringer. « Ce n’est donc pas un mariage de circonstance, plutôt une régularisation de situation matrimoniale, dirons-nous », fait remarquer avec humour Pascal Denis, Président et Directeur général. Cette fusion, si elle était donc en gestation, a bien évidemment été accélérée par le contexte économique général que nous connaissons du fait de la crise sanitaire et de ses conséquences, actuelles et à venir.

Des investissements qui pèsent

En effet, les importants investissements en R&D réalisés ces dernières années, et qui permettent à l’entreprise de se positionner aujourd’hui en tête des lignes automatisées des ateliers de construction métallique, sont longs à amortir et « pèsent » d’autant plus sur les résultats en période d’incertitude économique.  « Nos équipes ont appris à se connaître depuis des années et savent travailler ensemble. Cette fusion s’inscrit dans l’ordre des choses et renforce nos moyens d’action, accélère les synergies et les co-développements. Les clients en seront les premiers bénéficiaires », souligne Pascal Denis. Vernet-Behringer devient ainsi Behringer sur le plan capitalistique, les marques du groupe restant inchangées.

Les 23 et 24 septembre prochains, l’entreprise ouvrira ses portes à Dijon afin de présenter les dernières évolutions de ses gammes de machines.