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En Chine, des chercheurs ont utilisé l’ingénierie chimique des limites ou CBE pour rendre l’acier plus léger.

Une équipe internationale dirigée par le professeur Hao Chen de l’université Tsinghua de Pékin en Chine a utilisé l’ingénierie chimique des limites pour rendre l’acier plus léger, plus flexible tout en restant ultrarésistant. Les chercheurs ont eu recours à la méthode CBE (Chemical Boundary Engineering) par laquelle les défauts dans la microstructure de l’acier conduisent à la formation d’une discontinuité chimique. Cette méthode permet de créer une structure plus fine, plus ductile (> 20 %), ultrarésistante qui peut atteindre jusqu’à 2.0 GPa (gigapascal) et qui serait moins coûteuse. La microstructure devient ainsi hétérogène et ne craint pas la chaleur, même élevée. Les chercheurs ont mené leurs recherches sur un acier à faible teneur en carbone. Le métal est ensuite soumis à un laminage à froid suivi d’un traitement de révision d’austénite standard (ART) à 600 °C pendant deux heures. Après cela, il est chauffé rapidement avec une vitesse d’augmentation de température de 100 °C par seconde dans une région d’austénite monophasée, puis refroidi immédiatement à température ambiante pour pouvoir aboutir à son état final. Après des tests et des comparaisons avec la technique standard, les chercheurs ont constaté que le matériau devenait plus résistant et flexible en même temps. Les chercheurs ont en effet conclu qu’elle pouvait aussi être appliquée sur d’autres systèmes métalliques et utilisée comme un traitement de surface. Des recherches se poursuivent. (Source : dailygeekshow.com)