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2018 a été positif pour la construction métallique. Les perspectives restent encourageantes. Grands travaux et événements sportifs maintiennent le volant d’activité. Reste la question des recrutements…

Par un soleil radieux et avec une vue sur la Tour Eiffel, Roger Briand, président du SCMF (Syndicat de la construction métallique de France), a annoncé à la presse les résultats de sa filière en 2018. « L’exercice se clôture sur un bon niveau d’activité, avec une progression de 4% pour un marché établi à 3,7 milliards d’euros ». Les carnets de commandes des charpentiers métalliques français sont remplis et la visibilité est de 6 mois toutes tailles d’entreprises confondues. L’activité est tirée par les grands chantiers tels que les gares (Grand Paris et métropolisation), le bâtiment industriel qui reste sur une tendance positive et les bâtiments tertiaires qui « bénéficient d’un effet aspiration créée par la préparation des Jeux Olympiques de 2024 ». Globalement, cette profession qui reste atomisée en France, profite des chantiers de rénovation et de surélévation dans les bâtiments tertiaires ainsi que par la construction de parkings aériens. Ce dernier secteur devrait être porteur pour les dix prochaines années compte tenu des restrictions de circulation automobile dans les grandes villes. Une ombre au tableau toutefois : le recrutement. « Nous avons besoin de recruter au moins 15 000 personnes d’ici 2024 », annonce Roger Briand. La pénurie de main-d’œuvre, notamment dans les unités de production, est en partie compensée par les investissements dans des outils automatisés et la robotisation. Une bonne nouvelle pour les fabricants de machines de débit-perçage…